Le bouddha rieur est aussi connu sous le nom de bouddha riant, pu-tai, bu-dai ou hotei. Son histoire remonte au X ème siècle en Chine, ou la tradition raconte qu’à l’origine il s’agissait d’un moine bouddhiste reconnu comme un homme bon et généreux. De part sa bienheureuse nature, ce moine fut désigné comme une incarnation du Bodhisattva Maitreya (le bouddha du futur). Mais cette considération était plus « allégorique » que réelle, et le gentil moine fut rapidement caricaturé sous l’aspect du bouddha rieur à cause de son indéniable embonpoint et de son éternel sourire.
Ce personnage a été incorporé à la culture bouddhiste au fil du temps, au point d’être devenu une véritable divinité de l’abondance et du bonheur. On retrouve aujourd’hui le bouddha rieur dans toutes les maisons chinoises, et son image est présente dans de nombreux temples ou restaurants asiatiques du monde entier. Ce bouddha fait en effet véritablement parti de l’histoire et de la culture chinoise.Considéré comme un véritable porte-bonheur en Chine, on retrouve le sympathique bouddha riant sous la forme de statuettes, d’images, de calendriers, d’amulettes ou autres pendentifs divers et variées.
Le bouddha pu-tai est très généralement représenté avec un grand sac remplie d’objets précieux. Selon la tradition, ce sac ne se vide jamais et contient aussi bien des symboles de richesse, que les malheurs des hommes que ce bouddha bienveillant soulage.
Divers Bouddhas chinois
Amitofo, (qui vient du sanskrit amitabha) est le bouddha de la lumière infinie qui règne sur le paradis de l’ouest. Dans ce lieu, le sol est recouvert d’or et d’argent, et les fleurs et les fruits constitués de pierres précieuses.
Dizang, le trésor de la terre en chinois, est la transcription chinoise du sanskrit ksitigarba, le bouddha qui juge les âmes et les délivre des enfers. Ce bodhisattva est en général représenté habillé en moine et tenant un bâton dans une main et une perle dans l’autre.
Fo To (ou Fo), qui est la transcription chinoise du sanskrit buddha, est le Gautama Siddharta, qui est le fondateur du bouddhisme. On l’appelle aussi sakyamuni, en fait, celui qui a atteint l’éveil.Le bouddhisme fut introduite en Chine vers le milieu du 1er siècle après J.-C.
Guanyin, est l’appelation chinoise du bodhisattva Avalokitecvara. Depuis l’époque Tang, sa forme est féminine, et ce bouddha porte, en général, une longue robe blanche avec à la main une fleur de lotus. Cette divinité est devenue, au fil du temps, l’une des plus populaire dans la religion chinoise. De ce fait les chinois s’adressent à Guanyin pour exaucer toutes sortes de voeux.
Mile, transcription du sanskrit Maitreya, est le bouddha du futur, connu sous le forme du bouddha riant et ventru (voir histoire du bouddha rieur ci-dessus).