Le Dieu du Bonheur, avec le Dieu de la Prospérité et le Dieu de la Longévité, appartient au groupe des trois dieux stellaires vénérés.
Les légende anciennes racontent que le dieu du Bonheur, Fu Xing, à l’origine une étoile, apportait la bonne fortune, son nom signifie littéralement « étoile heureuse ».
Dans la mythologie postérieure, il prit forme humaine, et il est aujourd’hui représenté sous les traits d’un doux vieillard, vêtu d’une longue robe et généralement accompagné d’un sceptre rû yi, ou d’un enfant.
Les légendes sur le Dieu du Bonheur chinois …
Dans un texte écrit sous la dynastie Yuan (1279-1368), « Recueil des Immortels des Trois Croyances », le Dieu du Bonheur est inspiré d’une personne réelle, Yang Cheng, qui vivait à Daozhou dans la province du Hunan sous la dynastie des Han de l’Ouest (206 av. J.-C. – 8 apr. J.-C).
Un décret impérial stipulait que les nains devaient être conduits au palais de l’empereur Wu Di pour y servir d’esclaves et distraire la famille royale, au grand désespoir des familles concernés.
Quand Yang Cheng devint gouverneur de la préfecture, il adressa une requête à l’empereur, affirmant que les gens du petit peuple étaient ses sujets et non ses esclaves. L’empereur fut profondément touché et se passa dès lors d’esclaves.
Le peuple, extrêmement reconnaissant à Yang Cheng d’avoir réuni les familles, en fit son dieu du Bonheur. Plus tard, sous la dynastie Tang (618-907), le célèbre poète Bai Ju Yi composa un poème en son honneur intitulé « Les gens de Daozhou ».
Dans une autre légende, le Dieu du Bonheur est l’un des » Trois Mandarins « , popularisés par Zhang Dao Ling, fondateur du taoïsme sous la dynastie des Han de l’Est (25-220). Les trois dieux taoïstes sont le « Mandarin céleste qui accorde la fortune », le « Mandarin terrestre qui pardonne les mauvaises actions », et le « Mandarin des eaux qui dissipe le danger ».
Le « Mandarin céleste qui accorde la fortune », que la population chérit avec le plus d’enthousiasme, devint par la suite le dieu du Bonheur des chinois.